Chantier réalisé : pose de terre cuite sur chape chaux et torchis à Latour (09)

Voici la pièce concernée : 38 m².

Le sol, en terre battue très dure et hyper stable ne souffre d’aucune humidité. Nous avons donc décidé de nous passer de dalle et de couler directement une chape chaux recouverte de carreaux de terre cuite.

En guise de préparation, François et Sandrine y ont creusé des tranchées pour faire passer les gaines, tranchées ensuite remplies avec un béton de chaux.

Pendant que Sandrine s’applique à bien arroser le sol,

François prépare les bétonnières. Pas de chance, il pleut des cordes !!!

Nous avons surélévé l’escalier puis posé les plots et les guides bien de niveau. Et la chape a démarré. Sandrine est méticuleuse : le but est d’obtenir un support le plus plan possible pour ensuite poser les carreaux sans encombre.

C’est ce que nous réalisons d’ailleurs sans soucis, en diagolnale, pour élargir visuellement cette pièce plus longue que large. Nous en sommes à ce point au bout de 2 jours 1/2 de travail quand nous décidons de laisser la fin du carrelage pour plus tard et faire un peu de torchis.

Ce pan de mur en torchis entre colombages va se trouver derrière un poële à bois. Nous avons donc décidé de le charger en inertie thermique avec un épais enduit fait de foin et de terre argileuse avec un brin de chaux aérienne pour le stabiliser. Le torchis existant est effrondré par endroits et décollé à d’autres.

François et Sandrine au lissage à la liane japonaise…. Ils sauront désormais comment rafistoler le reste du torchis (à gauche et au fond sur la photo) pour garder les colombages apparents.

Depuis, François et Sandrine ont fini de poser les carreaux au sol. Il leur reste encore les coupes et les joints à faire mais ils ont tout ce qu’il faut pour les faire seuls.

Leur terre, argileuse à 70% va leur permettre de réaliser de beaux enduits à peu de frais.

Merci à vous, François et Sandrine, pour votre sourire et votre excellente cuisine…. Chamalow a même accepté d’être attaché (pour épargner les poules….) sans rechigner !! 😉

 

Les anciens bâtisseurs étaient des éco-constructeurs et leurs savoir-faire ont failli disparaître ! Mon goût pour la transmission est le fil rouge de ma vie professionnelle. Comment, alors, lorsqu’on détient ne serait-ce qu’un peu de ces savoirs inestimables, ne pas les diffuser au plus grand nombre ?

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