Invitation en Espagne

Début Juillet 2010 :

Par le biais d'Oïkos, Thierry Baruch de Formaterre et moi-même avons été invités en Espagne par les Amis de la Terre , plus précidément en Galice via leur antenne Amigos da terra dans le cadre d'une rencontre internationale d'une semaine autour des solutions écologiques à apporter pour protéger l'environnement. "Tecendo redes para o cambio" (je traduis: "tisser des liens pour le changement") tel était le titre du séminaire.

Etaient présents des représentants d'associations d'Angleterre, Belgique, Portugal, Espagne (2 antennes : Madrid et Ourense) et France.

Nous étions accueillis dans une structure bio-construite en pleine montagne galicienne il y a 10 ans, la première en Espagne à tenter ce type de réalisation, qui a la particularité d'être totalement autonome énergétiquement.

Nous avions pour objectif de partager et de comparer nos expériences (le tout en castellan bien sûr !! ) à propos de thèmes divers : l'agriculture biologique, les économies d'énergie, la consommation responsable, l'éco-construction. Romain, représentant Oïkos, Thierry et moi avons donc développé nos discours autour de l'information et la formation à l'emploi de matériaux naturels écologiques dans la construction, la rénovation et la réstauration des bâtiments.

Les conférences s'agrémentaient d'ateliers dans lesquels nous avons pu, entre autres activités, fabriquer des fours solaires à base de carton (et y faire cuire une pomme !! ) et admirer les étoiles via un cours d'astronomie en nocturne... passionnant !

Un accueil chaleureux, de belles rencontres humaines et au final la perspective de poursuivre ce partage par le biais d'échanges tout au long de l'année... et l'organisation, l'an prochain, de chantiers participatifs encadrés à As Corcerizas, notre lieu d'accueil.

Les anciens bâtisseurs étaient des éco-constructeurs et leurs savoir-faire ont failli disparaître ! Mon goût pour la transmission est le fil rouge de ma vie professionnelle. Comment, alors, lorsqu’on détient ne serait-ce qu’un peu de ces savoirs inestimables, ne pas les diffuser au plus grand nombre ?

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