Chantier réalisé : du terre paille chaux et du pierres vues à Pont-Evêque (38)

Pour son atelier préférentiellement axé sur le bois, Boris veut un endroit à la fois isolé du climat pour y travailler hiver comme été et du bruit pour épargner ses voisins. 4 murs à enduire en un week end, c’est un peu beaucoup….

Nous avons opté pour un terre/paille/chaux sur tous les murs donnant sur l’extérieur plus tard doublés d’un bardage bois et pour du pierre-vues et du terre/paille/chaux sur les murs de refend.

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Samedi matin, Boris et ses parents, Daniel et Elizabeth, m’attendaient devant les ballots de paille. Lorsque Anne et Eugénia sont arrivées, nous avons débuté la tonte de la paille. Boris a récupéré de la terre argileuse de pisé un peu plus argileuse que d’habitude (25%) ce qui nous permet de démarrer les festivités sans autre préparation.

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Et les premières bétonnières ont permis d’avancer le terre/paille/chaux sur le plus grand mur. 

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Nous avons aussi démarré le pierres-vues sur le mur d’en face.

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Fin de la journée : un gros tiers du mur est enduit au pierres-vues,

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3/4 du terre/paille/chaux recouvre l’autre mur.

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Dimanche, André et Michel nous rejoignent et s’attaquent à un second mur de terre paille chaux destiné lui, à rester apparent, donc lissé à la liane japonaise.

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Pendant ce temps, Eugénia et Anne poursuivent le pierres-vues,

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Boris et Elizabeth finissent le terre/paille chaux de la veille. Daniel et moi assurons aux bétonnières pour fournir tout ce petit monde ! 

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Fin de journée, derniers coups de liane.

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La partie basse du pierres-vues est grattée et brossée. La partie haute reste à brosser.

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Le grand mur de terre/paille/chaux est terminé,

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Le mur du fond est lissé. 

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3 des 4 murs terminés… Pas mal pour un week-end de vacances !! Merci à tous pour votre efficacité, pour le joli lot d’accents divers et le sourire indéfectible !!

Merci Boris pour l’accueil en ton Château !!! 😉

Les anciens bâtisseurs étaient des éco-constructeurs et leurs savoir-faire ont failli disparaître ! Mon goût pour la transmission est le fil rouge de ma vie professionnelle. Comment, alors, lorsqu’on détient ne serait-ce qu’un peu de ces savoirs inestimables, ne pas les diffuser au plus grand nombre ?

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