Voici donc la dalle telle que je l’ai laissée il y a un mois chez Didier et Hélène. Il fallait combler les traces laissées par les rails de guidage. Didier s’en est chargé, sans souci.
Après réflexion, et en l’absence de stagiaires (!), nous avons décidé de poser le carrelage « à bain soufflant » ou, comme je le dis souvent, « à l’avancée ». Le principe est de poser les carreaux au fur et à mesure du tirage de la chape. La technique est assez complexe et demande beaucoup de rigueur quant au respect des niveaux.
Didier a vite intégré les bons gestes ! Et à deux, nous allions très vite…
Vite à tel point que sur la future partie couloir, nous avons varié les plaisirs en posant les carreaux en diagonale.
Les coupes sont plus nombreuses, donc il faut plus de travail, mais l’effet est toujours réussi. Comme Didier avait bien en main la réalisation des joints, nous avons décidé que, sur cette partie, il les ferait seul, après mon départ.
De même pour le nettoyage des carreaux. Nous avons entâmé le travail et vu le peu de technicité requise, nous avons décidé de nous consacrer à de l’imprévu…. Je soupçonne Didier d’avoir prévu le coup quand même !!! 😉
Et l’imprévu, le voici :
Une ancienne porte, murée aux parpaings.
Bon… 🙁 pas de quoi me faire sauter de joie…. mais c’est l’occasion pour Didier d’apprendre la technique des enduits en 3 couches.
Donc, allons-y pour un gobetis bâtardé dont le gris dérange mes pupilles :))
Autre imprévu, pendant que le gobetis sèche, du rejointoiement… ici !!
J’adore ça !
Sauf que Didier veut voir beaucoup de pierres alors que la construction du mur ne le prévoit pas ….Bon , qu’à celà ne tienne ! Principe de base: autant de pierres qu’on veut, mais des joints plans !
Donc, on enduit généreusement.
Didier, très inquiet: « Mais Monique, on ne voit plus de pierres !!!
– Oui, c’est vrai…. ou très peu (comme sur l’autre partie de mur, à droite, dont je m’occupe). Fais-moi confiance…. »
Le lendemain, brossage. Didier brosse à la profondeur qu’il désire pour faire apparaître le maximum de pierres
Sur mon côté, je fais plutôt un pierre vues moins creusé, histoire d’affleurer les pierres d’angle qui définissent la planéité… 😉
Le résultat ?
Pas mal du tout, non ??
Nous n’avons pas, pour autant, oublié l’enduit en 3 couches. Dès la veille, Didier a appliqué le corps d’enduit que nous avons strié pour accueillir l’enduit de finition…
…qu’il réalise dès le lendemain, taloché à la taloche bois pour un effet un peu grossier parce que le sable était en 0/4.
J’ai rejoint mes pénates ariégeoises à ce moment-là du travail.
Je suis partie tranquille: il savait faire !! :))